L’été étant propice à la découverte, voici une vidéo de la 4è Symphonie de ce musicien ukrainien (né en 1937) , peu connu du grand public français.
L’été étant propice à la découverte, voici une vidéo de la 4è Symphonie de ce musicien ukrainien (né en 1937) , peu connu du grand public français.
Pour répondre à une question souvent posée,
voici quelques conseils de base pour organiser son travail afin d'être à l'aise
sur une mesure impaire.
Pour rappel : un site dédié - en accès libre - présente à travers des exemples vidéo et audio, une sélection d’exercices extraits des Volumes 1, 2 et 3 des Cahiers du rythme (Éditions Outre Mesure). Ces exercices s’adressent à tous les musiciens, quel que soit l’instrument pratiqué.
A nous 6, musiciens et circassiens, nous avons trouvé très intéressant l’idée de confonter une musique originale d’aujourd’hui, avec l’univers des clowns dans lequel la musique a bien souvent tenu un rôle essentiel.
Une des étapes de l'aventure "Goyone Blues" (recording, post-recording, etc)
avec quelques-uns de ses acteurs (musiciens)
David, Ibrahim, Nguyen
Il manque Thierry Bonneaux, pas à Paris ce jour là.
Goyone Blues n’est pas un disque de pianiste. C’est plutôt un disque de compositeur, dont tous les morceaux ont été conçus et développés au piano.
Centrer l’enregistrement autour du piano m'a permis de faire entendre le plus simplement et le plus directement possible mes idées de compositeur.
http://bw.musique.umontreal.ca/nm/index.html
Voici une des très rares vidéos du grand joueur de Sarasvati Vina, S Balachander.
Si la qualité technique est moyenne, c’est néanmoins un document exceptionnel pour pénétrer l’esprit de la musique d’Inde du Sud, une musique dont la richesse reste plutôt méconnue en occident.
Dans ce film, le musicien improvise seul, sans tempo sur une suite de ragas. Sa grande maîtrise musicale (S Balachander a pratiqué en enregistré tous les melakartas, les 72 gammes de la musique d’Inde du Sud) , se laisse à peine deviner tant son jeu semble spontané et ludique.
Par ailleurs, le son de sa Vina séduira peut-être les amateurs de solos de guitare électrique, car l’attaque nerveuse des notes et toutes les inflexions obtenues en tirant les cordes évoquent très fortement certains guitaristes de blues ou de rock.
La vidéo dure près de 40’. Ecoutez au moins les 10 premières minutes pour voir avec quelle aisance il change de mode, pour entendre les différents registres de la vina et pour apprécier ses qualités de showman !
On trouve aussi sur youtube quelques enregistrements remarquables, mais avec une image fixe :
où il interpète une composition d’un des grands compositeurs d’Inde du Sud : Muthuswami Dikshitar.
Dans le catalogue du compositeur Györgi Ligeti, la Musica Ricercata pour piano (1951-1953), considérée comme une œuvre de jeunesse, est peu souvent citée.
C’est pourtant une composition unique, par l’économie des moyens qui la caractérise. Jugez-en : dans les 12 pièces qui la composent, la première n’utilise que 2 notes, la deuxième en utilise 3, et ainsi de suite jusqu’à la 11è pièce qui utilise le total chromatique.
Ligeti est un compositeur qui a souvent manié l’outrance avec bonheur. Ici, il est très intéressant de voir comment il joue avec la contrainte. Comme il est très intéressant d’observer, pour chaque pièce: les notes choisies, les intervalles ou les échelles qu’elles forment, ainsi que la dramaturgie qui organise la structure de ces pièces.
On peut écouter toutes ces pièces sur Youtube (dans l’excellente interprétation de Pierre-Laurent Aimard), tout en visualisant la partition:
Pour ceux qui penseraient que tout cela n’est qu’un jeu de l’esprit, il suffit de voir comment le metteur en scène Stanley Kubrick a utilisé la 2è de ces pièces dans son film "Eyes Wide Shut", pour se convaincre du contraire.
Lorsqu’on me demande de citer une musique que j’ai découverte des derniers temps, un des tout premiers noms qui me vient à l’esprit est celui du compositeur guitariste brésilien Tavinho Moura .
Cet artiste, s’il bénéficie d’une relative notoriété dans la région du Minas Geraes dont il est originaire (il a signé plusieurs musiques de films), reste très peu connu en dehors du Brésil (hormis sa participation dans les années quatre-vingts, au mythique Clube da Esquina, autour de Milton Nascimento). Aussi, les oreilles curieuses auront là l’occasion d’une belle découverte.
Sa musique prend racine dans le creuset musical unique de cette région quelque peu enclavée. En effet, ce dernier mêle des influences très diverses: musique portugaise, musiques africaines (présentes en particulier dans toute la variété les syncrétismes religieux qui foisonnent au Brésil) , auxquelles il faut ajouter la musique baroque classique qui était activement pratiquée dans les églises au XVIIIè et au XIXè siècle (souvent chantée par des métis ou par des esclaves noirs), à une époque où les mines d’or et de diamant ont apporté la prospérité à la région.
Les compositions de Tavinho Moura surprennent par leur invention mélodique, leurs brisures de rythme ou leurs modulations inattendues. Pourtant, il utilise des formules instrumentales très simples : voix + une ou deux guitares, la guitare étant parfois remplacée par la viola caïpira (guitare à 10 cordes caractéristique de la musique caïpira ou musique populaire de la « campagne »). Pour ceux qui pensent qu’on ne peut rien créer de nouveau avec une instrumentation aussi dépouillée, écoutez ses disques. Quelquefois fort surprenantes, ses mélodies imposent leur cohérence, pour peu qu’on veuille bien leur accorder quelques écoutes, et révèlent un véritable compositeur d’aujourd'hui à la personnalité unique.
Minhas Cançoes Inacabadas, son nouveau Cd est disponible en écoute sur Deezer ou en téléchargement sur Amazon. On y trouve des chansons originales, des musiques extraites de ses enregistrements précédents et une reprise (très réussie) de Vai Casa Depressa de Noël Rosa, qui n’aurait pas déparé dans le fameux disque "blanc » de João Gilberto)
Et pour ceux qui ne connaissent pas du tout, je recommande aussi son précédent CD Rua do Cachorro Sentado ou bien quelques unes de ses compositions les plus fameuses : Paixão e Fè, Cruzada, Amormeuzinho, Viajo dos Mãos.
Certaines de ces compositions sont en écoute (filmées) sur Youtube, mais souvent la qualité technique des enregistrements n'est pas irréprochable.